ATELIER LA PLACE DE L'ELEVAGE DS LE PSE
Ce jeudi 24 novembre 2016, s’est tenu à Thiès un atelier sur la « place de l’élevage dans le PSE ». Le regroupement des éleveurs intensifs des régions de Thiès a soutenu que l’Etat doit mettre les moyens qu’il faut pour sécuriser les éleveurs. Ismaïla SOW, président de la Maison des éleveurs de Thiès, estime que « l’atelier est un prétexte pour préparer la journée nationale de l’élevage prévue le 8 décembre 2016 à Ndioum ». Cette journée sera l’occasion pour poser les problèmes auxquels est confronté le secteur de l’élevage. A en croire le président des éleveurs de Thiès, ces problèmes sont nombreux. « Aujourd’hui, nos préoccupations sont le vol de bétail, le foncier qui est source de dilapidation, et le manque de foirail à Thiès». La rencontre qui a été présidée par Ismaïla NDIAYE, Adjoint au Gouverneur en présence du président de la Chambre de Commerce de Thiès, des délégations du Conseil économique, social et environnemental ainsi que des délégués des éleveurs venus des différentes localités de la région.
ATELIER DU 24 11 2016
JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA RAGE
Jeudi 28 Septembre journée Mondiale de lutte contre la rage (séance de vaccination gratuite de chiens contre la maladie place Agora et Service Régional de l'élevage Thiès).
La rage tue mobilisons nous pour la lutte.
La rage est une maladie infectieuse causée par un virus appartenant à la famille des Rhabdoviridae, genre Lyssavirus, et qui affecte tous les mammifères.
TABASKI 2016
Tabaski 2016 : 750 000 moutons dont 260 000 pour Dakar, attendus, 34 points de vente prévus et 1,5 milliard pour un approvisionnement correct
L’OBS –
La Tabaski 2016 s’annonce sous de bons auspices et les moutons seront disponibles en quantité. Le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, en a donné l’assurance. Face à la presse, il faisait la synthèse du Conseil interministériel qui s’est tenu, hier, à l’annexe de la Primature. «Les objectifs de 2015 ont été atteints, puisque nous avons passé une Tabaski sans pénurie, avec un approvisionnement correct en moutons. L’offre était diversifiée et à la portée de toutes les bourses. Au final, il n’y a eu que 10 000 invendus l’année dernière. Le marché a été équilibré et le flux s’est bien déroulé. Sur la base des statistiques de cette évaluation et de l’analyse qui a été faite des années précédentes, les besoins en approvisionnement en moutons ont été estimés, pour l’année 2016, à 750 000 têtes de moutons dont 260 000 pour la région de Dakar», révèle-t-il. Dans la même veine, 34 points de vente ont été identifiés par les services du ministère de l’Elevage et un financement d’un milliard cinq cent millions (1,5 milliard) FCfa sera mis à la disposition des promoteurs et des éleveurs pour les accompagner dans la mise en œuvre de cette campagne de Tabaski 2016. En effet, pour assurer une Tabaski avec zéro contestation, des actions ont été initiées, notamment en ce qui concerne le financement avec le montage des dossiers et de l’identification des sites. Dans cet ordre d’idées, une circulaire comportant un certain nombre de recommandations formulées par le ministère de l’Elevage, doit être signée par le Premier ministre au plus tard dans la première semaine de juillet. «Dans cette circulaire qui a une durée de validité de 60 jours, il est question de la mise en place du comité chargé de la préparation, la mise en place des comités de gestion pour faire le lien entre les autorités administratives et les points de vente. Ces diligences qui portent sur des facilitations pour l’approvisionnement et l’assouplissement des contrôles, permettront la facilitation de la campagne de la Tabaski. Il est recommandé d’appliquer la circulaire 45 jours avant et 15 jours après la Tabaski», renseigne Seydou Guèye. Le même régime sera reconduit sur l’arrêté portant création des points de vente. Lequel arrêté doit être finalisé le 30 juin 2016 par le gouverneur. De même, les services publics et les maires, en relation avec les autorités administratives, les partenaires du ministère de l’Elevage, doivent procéder à l’aménagement des 34 points de vente identifiés, en mettant toutes les commodités, tels que l’eau, l’électricité, le suivi sanitaire avec l’installation de postes de santé avancés, la sécurité sur les points de vente, points d’entrée, le long des routes et dans les zones d’attente. Le renforcement des commodités sera aussi un volet important, avec la mise à disposition de bâches pour parer à l’hivernage. En définitive, il s’agira de mettre le curseur et d’accélérer la mise en œuvre du programme d’autosuffisance en moutons. «Le ministère de l’Elevage, en partenariat avec la Banque islamique de développement et d’autres partenaires sont à pied d’œuvre pour donner à ce projet la portée dont il a besoin, puisque c’est la solution structurelle qui nous permettra, les prochaines années, de ne pas importer de moutons en grande quantité», termine Seydou Guèye. Qui précise que des Crd (Comités régionaux de développement) sur le sujet vont démarrer au plus tard le 10 juillet prochain.
Pour une Tabaski 2016 sans anicroche, le gouvernement estime le besoin en moutons pour le Sénégal à 750 000 têtes dont 260 000 pour la région de Dakar. De même, la somme de 1,5 milliard a été décaissée pour accompagner les éleveurs et les promoteurs. Ces informations ont été livrées, hier, à l’issue du Conseil interministériel qui s’est tenu à la Primature.
RÉHABILITATION DU RANCH DE DOLLY
Le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales a effectué Mardi 26 Avril 2016 une visite dans le ranch de Dolly pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de cette réserve fourragère de 87 mille 500 ha.
Aminata Mbengue Ndiaye, accompagnée d’une forte délégation, composée notamment du gouverneur de la région de Louga, du préfet de Linguère et des chefs des services départementaux, s’est rendue mardi dans tous les chantiers en cours dans le ranch de Dolly pour s’enquérir de l’état d’avancement. Malgré la forte chaleur, les éleveurs du département de Linguère ont réservé un accueil particulier à leur hôte. Cette visite, selon le ministre, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des promesses de 2013 du chef de l’Etat. Conscient que le plus grand problème de Dolly demeurait la sécurisation des terres, car étant le lieu de refuge, de repli du cheptel en période de soudure, le chef de l’Etat avait pris l’engagement de clôturer le ranch. Cette réserve couvre à la fois les plus grandes régions d’élevage au Sénégal, notamment les régions de Kaffrine, Louga, Fatick, Diourbel et une partie de la région de Matam. C’est la raison pour laquelle un mur de 120 kilomètres est en train d’être construit au grand bonheur des éleveurs. «Nous sommes à mi-chemin des travaux qui doivent normalement prendre fin à la fin du mois d’août», a constaté le ministre de l’Elevage et des productions animales. En plus de ce mur, d’autres grands sentiers sont en cours de réalisation. Un forage d’un débit de 200 m3/h doté d’un château d’eau d’une capacité de 1 000 m3 est également en train d’y être érigé pour régler les problèmes d’eau. Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Mieux, 15 villages qui polarisent le ranch seront raccordés au réseau, sans compter un nombre important d’abreuvoirs.
Pour désenclaver Dolly, des pistes de production qui relient Dahra-Thiél et Dolly et un tronçon qui relie Gassane à Dolly et Linguère-Dolly en passant par Thiarny sont en train d’être construits. A signaler qu’une partie est réalisée par le Pudc et l’autre par le Programme d’appui à la sécurité alimentaire (Pasa).
Pour la conservation du lait et la valorisation des produits, une vieille doléance des populations, le ministre a indiqué qu’un programme régional «Chaîne de valeur lait et énergie solaire», financé par l’Union européenne, la République du Sénégal et la République islamique de Mauritanie pour lequel Enda Energie est l’agence d’exécution, a été récemment lancé. Elle a par la même occasion indiqué que le Fonds international de développement agricole (Fida) va intervenir dans la zone par l’installation d’une ou de deux unités pastorales. Et une rencontre entre autorités de tutelle et organisations professionnelles de l’élevage et les populations sera convoquée pour une entente sur le système de gestion du ranch qui se veut très rigoureuse pour une utilisation rationnelle des infrastructures afin de donner une satisfaction à tout le monde.
bseck@lequotidien.sn
25 April 2016
SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE
SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE
La CNMDE a pris part au Salon International de l'Agriculture qui s'est tenu du 27 février au 6 mars 2016 à Paris expo Porte de Versailles. Cette nouvelle édition a regroupé une fois de plus tous les acteurs du monde rural, agriculteur comme éleveurs et les porteurs d'innovations paysannes.
Forte d'une délégation de cinq personnes conduite par le Président, le CNMDE a profité de l'occasion pour:
- rencontrer tous ses partenaires présents au Salon,
- échanger avec d'autres acteurs du monde de l'élevage venant des pays européens et africains,
- apprendre et capitaliser des expériences et pratiques innovantes d'ailleurs sur l'amélioration des races, la production et la transformation des produits animales,
- et nouer des partenariats avec plusieurs institutions du Sénégal et de la France.
AVICULTURE AU SÉNÉGAL
Le Sénégal a produit 30 millions de poulets et 630 millions d'œufs en 2014 (ministre)
La filière avicole du Sénégal est sur une courbe ascendante avec plus de 30 millions de poulets et plus de 600 millions d’œufs produits en 2014, a déclaré samedi à Dakar le ministre de l'élevage et des productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye.
"En 2014, le Sénégal a produit plus de 30 millions de poulets et plus de 630 millions d'œufs. Cette performance résulte de l'interdiction de l'importation de produits avicoles en vigueur depuis 2012", a dit Aminata Mbengue Ndiaye.
Il ouvrait officiellement la 3eme édition du week-end du poulet initié par la Fédération des acteurs de la filière avicole du Sénégal (Fafa). L'édition 2016 porte sur le thème: "La contribution de la filière avicole à la création de richesses pour l'émergence du Sénégal".
Selon le ministre, malgré cette production record, le secteur reste fragile car, sou-tendu par l'interdiction de l'importation des produits avicoles qui ne saurait être éternelle.
En 2012-2013, le secteur de l'aviculture a généré plus de 30.000 emplois directs et indirects pour un chiffre d'affaires de plus de 72 milliards de francs CFA et indirects 201.
Auteur: Apanews - Apanews
ACTUALITÉ CNMDE
le changement climatique
03/02/2016
- De nouvelles sécheresses, comme celle survenue aux États-Unis en 2012, pourront faire augmenter le prix du maïs de 140% par rapport au prix moyen des denrées alimentaires de 2030. Si nous ressentirons tous les effets d’une flambée des prix alimentaires, les populations les plus démunies - qui doivent parfois consacrer jusqu’à 75% de leurs revenus à l’alimentation - seront, elles, touchées de plein fouet.
- Selon certaines analyses, le nombre de personnes risquant de souffrir de la faim augmentera de 10% à 20% d’ici 2050 en raison du changement climatique.
- Le changement climatique pourrait porter le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition à 25 millions en 2050, ce qui correspond au nombre d’enfants de moins de cinq ans que comptent les États-Unis et le Canada réunis.
le changement climatique évoque avant tout la fonte des glaciers et la disparition des ours polaires. Bien entendu, ces menaces sont réelles, mais on oublie trop souvent que les populations les plus pauvres, qui sont les moins responsables du changement climatique, sont pourtant les plus durement touchées par ses conséquences.
Accès à la nourriture, à l’eau potable, sans parler des tensions et conflits que ces difficultés engendrent… Le changement climatique a des conséquences au quotidien pour ces populations, qui ne disposent pas des moyens techniques, humains et financiers pour s’y adapter.
Le changement climatique est le pire ennemi de la lutte contre la faim. Sécheresses, inondations et autres phénomènes climatiques extrêmes ont notamment des effets dévastateurs pour les petits agriculteurs et impactent directement la sécurité alimentaire :
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LA CHÈVRE ROUSSE DE MARADI AU SÉNÉGA
Lancement des Sous Projets de Transfert Régional de Technologies : La Chèvre Rousse de Maradi au Sénégal ainsi le Kilichi pour la fabrique de viande séchée et la Production de Blocs Multi nutritionnels Densifiés "350 couples de caprins de la race de Maradi, de 10 broyeurs fourragers" aux éleveurs du Sénégal
VISITE DU PRÉSIDENT DU FIDA
FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT
AGRICOLE AU SÉNÉGAL
Juillet 2016
Le président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Kanayo F. Nwanze a effectué une visite au Sénégal.
M. Nwanze est reçu en audience par le président sénégalais, Macky Sall.
À Dakar, le président de la FIDA a rencontré également Papa Abdoulaye Seck, Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Amadou Ba, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification, et Aminata Mbengue Ndiaye, Ministre de l’Elevage et de la Production Animale.
Au cours de sa visite, M. Nwanze s’est rendu dans la région de Kaolack où il a rencontré des petits producteurs et des jeunes qui bénéficient du PAFA, le Projet d’appui aux filières agricoles, appuyé par le FIDA.
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EVÉNEMENT AU CNMDE
Le CNMDE au coeur de l'evenement
03/02/2016
le CNMDE participe aussi à la prise de position politique sur les questions relatives à la gestion durable des ressources pastorales, sur le renforcement des filières d’élevage, sur l’accompagnement des productrices et transformatrices de lait, sur la mise en œuvre d’une législation pastorale, etc.
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